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Homme debout

vendredi 5 février 2016

De 2016...


Comment profiter de cette nouvelle année, quelles compréhensions puis-je m'apporter pour mon avancée ? 

Je vous délivre ce que m'inspire 2016, quelques réflexions qui semblent émerger plus que d'autres, il m'a bien fallut tout le mois de janvier pour le mûrir tellement cette année est complexe et en même temps simple... Juste après le texte écrit pour Noël sur la magie, mais surtout sur le vrai questionnement : qui je suis ? Avant de pouvoir émettre des souhaits de vie. Nous y sommes toujours, mais commençons par le commencement : Nous allons d'abord déconstruire ce qui est factice, tout ce dont je ne suis pas.

Pour commencer, je pourrais faire une analyse du nombre 2016, qui donne le chiffre 9, etc, etc... Mais dites-vous bien que le temps n'existe pas... il est une réalité inventée... que par exemple nous sommes en 2016 alors nous pourrions être en 2023 (plus vraisemblablement Jésus serait né en -7 avant lui-même !) et que pour d'autres nous sommes en 1437 ou bien en 5776..... De plus, nous sommes je crois les seuls  (pays catholiques) à fêter le nouvel an le 1er janvier.... oups...enfin seulement depuis 1622.... car avant cette date nous le fêtions le 25 mars ! Le 1er avril que nous fêtons encore à ce jour est l'ancêtre de notre ancien jour de l'an car la nouvelle année se fêtait du 25 mars au 1er avril, et ce dernier jour il était coutume de s'offrir des cadeaux.... et pourquoi du poisson ? Car cela coïncidait avec la fermeture de la pêche.

Avec tout cela, je pense que nous pouvons tirer dès maintenant la première leçon de cette "nouvelle année" : sortir des carcans de nos croyances, aussi bien universelles que personnelles. Y en a marre des discours habituels, des calculs, des conventions... se libérer, respirer !

Pourquoi se libérer ? Se libérer pour aller où ? Est-ce une forme de marginalisation ? Se démarquer pour exister ? Ou une réelle transformation ? Est-ce vraiment possible ?

Qu'est-ce que la croyance : A partir d'une constatation, d'une expérience directe, l'on construit un principe, une vérité personnelle, soit qui le reste, soit qui devient universelle. Nous vivons comme cela avec tout un tas de croyances, soit héritées, soit construites par nous-mêmes. Et ces croyances sont relatives qu'à moi-même (tout le moi-même), dans le milieu où je vis et son époque. Imaginez le nombre de systèmes de croyances qu'il y a sur cette Terre ! Et ce, depuis que l'homme est conscient.

Il n'y a bien que l'homme... les animaux, les fleurs, les minéraux, les éléments n'ont pas de croyance. Ils n'ont pas de calendrier ou de religion.... Alors quel est notre différence ? Notre différence est ce que nous avons en plus et c'est cela qui produit toutes ces croyances : notre MOI.

C'est lui qui rationalise, donne des étiquettes, quantifie, apprécie, identifie....... Pourquoi cette attitude frénétique , comme une usine qui fabrique sans arrêt du concret, du réel, DU SENS ? Quand j'essaie d'observer le MOI, je vois comme une sorte d'être vivant, qui se débat, se démène à conserver sa propre existence comme une réalité incontestable, il essaie de se tenir lui-même sur des fondements invisibles, le regard perdu dans une immensité sans formes, mais il se débat toujours et encore, comme si il ne pouvait s'arrêter car si il s'arrête, il n'existe plus.

Quand il s'agit donc de se libérer de nos carcans mentaux, nos schémas, nos croyances, c'est se libérer de notre Moi. Notre Moi c'est cette "identité", tout ce dont nous sommes : personnalité, apparence, culture, langages, vie matérielle, relations, etc. Connectez-vous à ce mot identité, êtes-vous toujours aussi sûrs de savoir ce qu'il est ? Êtes-vous vraiment ce que vous êtes (ou ce vous penser être) ? 

On voit bien que certains grands schémas de croyances se fissurent (ouf), par exemple c'est la première fois que je vois une enseigne de grands magasins qui parlent de poupées pour les garçons et de voitures pour les filles, enfin on pourrait que c'est un nouveau carcan.... non mais au moins laissons-leur le choix, la liberté de vivre sans idées préconçues ! Mais vous, où en êtes-vous avec vos propres croyances sur vous-même et le monde ?

Voici l'extrait d'un satsang de Mooji parlant de la fin du Moi, pourquoi cette envie irrépressible d'en sortir et en même temps la même envie mais à l'inverse (une fois qu'on y arrive!) fuir l'envie de l'atteindre... eh oui sans extrêmes et contradictions, le Moi (ou le mental) n'est pas !


Alors que voulons-nous réellement atteindre ? Voici de qui vient :


En réalité ça ne s' atteint pas
ça ne se cherche pas,

Cela se dépose
et se déploie,

C'est là,
ça s'accueille.

 Au cœur du cœur du cœur.

Ici le plein se vide
le vide se plein pas
mais il se vide encore et encore
pas le plein.

Au Néant, né en,
là, le regard nu
ose voir et n'est plus.



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