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Homme debout

vendredi 26 août 2016

Du duel vers la trinité...

Blanc ou noir, mauvais ou bon, défaut ou qualité, vrai ou faux... Références qui constitue la base du jugement.

Il y aura toujours des opposés, nous n'y pouvons rien car notre monde repose en partie sur ces 2 bases. Ils sont clairement identifiés et connus dans la matière. 

La connaissance des 2 opposés (en les éprouvant) nous permet d'un pointer vers une autre possibilité, non connue mais c'est normal puisqu'elle n'est pas identifiable, il s'agit ici d'un élan ou d'une pesanteur. Il est l'intervalle qui se trouve entre les 2 premiers éléments. Lorsque j'étire vers "le haut" ce 3e point dans le désir d'élever mon âme au delà de ces 2 premiers, ou que je pointe aussi celui-ci vers le bas, lorsque je suis dans le renoncement, ceux-ci forment un triangle (pointé vers le haut ou le bas). 

Ces trois points occasionneront une résistance lorsque les trois côtés seront égaux, ce qui entraînera immanquablement l'inversement du triangle : mon désir d'âme ou mon renoncement peu difficilement dépasser mon niveau de compréhension de ma base duelle.

Plus ma base duelle est écartée, plus je dois aller haut pour progresser mais plus la chute est aussi importante (avant la remontée).  Puis, au fur et à mesure, mes deux points de dualité se rapprochent.... 

C'est le point de gravité de l'âme, ou expérience de celle-ci cherchant à se retrouver dans son essence propre.

Ma dualité (autrement dit ma personnalité, mon moi dans la matière) me permet de pointer vers une troisième voie. Ma personnalité (mon égo) se trouvera transformée à chaque phase mais me servira d'appui, de limite salvatrice. Mais à chaque fois j'aurais des nouvelles limites.

Je vous laisse deviner la suite, à un moment donné les 3 points se rejoignent. Cet état et d'abord vécut par petits instants lorsque le triangle se resserre puis par de plus grands. C'est l'état de grâce, de communion, la sortie de la dualité et l'entrée dans une nouvelle dimension. La voie du Juste.


mardi 16 août 2016

Du paradis... terrestre

En visionnant un reportage à la télévision aujourd'hui, j'ai été particulièrement fascinée par l'histoire d'une tribu africaine.... 

J'ai trouvé extraordinaire le simple fait qu'un membre de la tribu décide de construire sa maison, que celle-ci est réalisée dans la journée, avec de simples bouts de bois et de paille.... et à l'emplacement souhaité.

Et j'ai évidemment fait le lien avec notre vie moderne... Et si... maintenant, moi aujourd'hui, j'ai envie de construire ma maison ici.... bah ce n'est pas du tout la même petite histoire à la "Charles Ingalls"  ! On imagine facilement toutes les contraintes liées à cette décision : prêt financier, autorisations diverses, délais, bilans, plans, etc. etc. etc. 

Mais alors ouaaaaaaaaah quelle liberté dans nos vies !! Où est passé mon droit de Vie ? 

Ces tribus sont libres, autonomes, pourquoi ? Ces hommes, ces femmes vivent en communion avec la nature, ils sont libres parce qu'ils s'offrent à ce que la Terre leur donne, pas plus, pas moins. Là est l'abondance, dans leur simplicité et humilité.

Nous ne pouvons que constater que l'homme moderne n'a rien inventé à part lui-même. 

Toutes nos "trouvailles" ingénieuses proviennent de l'univers, de la nature. Absolument toutes.

Nous vivons tous les jours à contre-nature, quasiment plus rien n'est "naturel" dans nos vies.

Le constat de notre asservissement à nous-même est alarmant. Nous gâchons le paradis qui a été établit pour nous... Nous ne buvons plus à la source de l'UNivers, nous nous sommes détournés et nous buvons à notre soif de pouvoir et nous asséchons un désert déjà assurément bien sec.... rien d'étonnant si nous en arrivons à nous auto-détruire par les massacres, le jugement et la terreur.

Pour qui vivez-vous ? Que faites-vous aujourd'hui pour remplir votre vase de l'eau de la Source de Vie ? Quels sont vos véritables besoins ? 






mercredi 10 août 2016

Du Jeu du je....

Je suis ceci, je suis cela,
Je suis comme ci, je suis comme ça,
je fais ceci, je fais cela,
j'aime çi, j'aime ça...

Qui est ce Je qui semble bien se connaître.
Qui semble savoir qui il Est.

Mais à partir du moment où vous vous posez la simple question : Qui suis-je ?

IL y a comme un second personnage qui se demande qui il est lui-même ? ...


Quand j'essaie de me regarder dans le miroir, je me vois physiquement mais je ne perçois pas celui qui s'interroge sur son existence. Il faudrait traverser le miroir ou me traverser moi-même pour me diriger tout droit vers Celui qui s'interroge.

Mais si je vais au-delà de ce premier moi-même pour rencontrer l'autre, que se passe-t-il ? Où est-il ? Suis-je différent dans les deux Je ? Lequel est le véritable Je ?

Son-je est un rêve
dans lequel se mirra-je

Sa-je est celui qui perd-Soi
le je du jeu.






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