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Homme debout

vendredi 25 décembre 2015

De la magie...

Qu'est-ce qui fait que Noël est le jour le plus important....

Il y a bien sûr la naissance de Jésus, même si nous le savons maintenant, il n'est pas né le 25 décembre à minuit dans une étable ou dans un grotte.... Peu importe.

C'est la magie de cette nuit qui nous motive tous à le fêter, le miracle. La naissance d'un enfant-Dieu issu du ventre d'une femme vierge, venant sauver le monde. Voici le 1er symbole de Noël. Celui sur lequel nous basons notre vision de cette date.

Comme si tout était possible juste le temps d'une nuit. L'émerveillement à la vue d'un présent déposé pour notre attention, le présent de nos rêves qui se matérialise, sur lequel nous y avons projeté tous nos espoirs de joie et de ravissement, là au pied du sapin, comme par enchantement.

Tant qu'existera l'homme il y a aura toujours la recherche du mystère. Car l'émerveillement est la voie d'accès à ce qui le constitue dans sa fibre. L'état de surprise est hors du temps, hors de l'espace, rien n'est encore arrivé mais est sur le point de se produire. Entre ces deux moments, il y a un espace immense, où tout est réalisable, où le coeur s'expanse à l'infini, aucune identification, tout et rien existent en même temps.

Ce 25 décembre 2015, c'est la pleine lune. Elle nous invite, en lien avec Noël, à réaliser un rêve.... Celui de savoir celui ou celle que l'on est vraiment. Car comment vouloir espérer ou désirer des rêves si l'on ne se connait pas ? Demandez à cette pleine lune actuellement en cours de vous apporter le présent dans lequel vous vous y découvrirez. Et de là tout découlera... comme par magie.



Joyeux Noël !

Hommage au meilleur chanteur du papa noël
qui a fait rêver des millions d'enfants... et d'adultes.

dimanche 22 novembre 2015

De l'éveil...

L'éveil, quel est-il ?

Permettez-vous de partager ici mon expérience de celle-ci.

Ce n'est pas être "ailleurs",
Ce n'est pas être quelqu'un (d'influent),
Ce n'est pas être surnaturel.

C'est être là.
Avez-vous déjà vraiment regardé quelqu'un ? avez-vous déjà vraiment écouté quelqu'un ?

Comme une "super-présence"
Je sens tout, non seulement avec mes sens qui sont à ce moment sur-développés mais je perçois aussi au-delà d'eux et au-delà de moi-même.

Un rassemblement...
Tout de moi est là, il n'y a aucune partie de moi qui est ailleurs. Je fais "poids".

Un rayonnement...
"Quelque-chose" s'impose en moi, dans mon coeur, cela rayonne, il n'y a plus que cela, mes pensées n'existent plus, je suis une sorte d'hyper-corps qui rayonne.

Aucun effort !
Cela arrive en Moi sans le commander, sans le prévoir, sans le penser. Cela est une évidence qui prends sa place en Moi.

Voici le témoignage de Mooji, quelqu'un qui a vraiment vécut cette expérience, car à mon sens il ne peut pas inventer le message qu'il passe si il n'a pas réellement vécut celle-ci :



Comment je peux amener cette révélation en moi ?

Il faut lui laisser la place. Se vider, Mourir à Soi. C'est une voie, spirituelle ou pas, qui alterne Courage et Abandon. Une invitation permanente en réalité. Jusqu'à ce que "l'invité" vous visite.

J'aime aussi cette video de Mooji  :





C'est l'état de Bouddha, le Samadhî



vendredi 20 novembre 2015

De la Souffrance...




Lors de notre méditation de ce soir en soutien au drame du 13 novembre 2015, Bouddha s'est imposé. J'ai recherché ses principaux enseignements qui pourraient nous éclairer sur l'attitude à adopter en cette période de souffrance.
Le Bouddha aura enseigné durant la majeure partie de sa vie, de façon constante. L’un des fondements de son enseignement s’appui sur les quatre nobles vérités (ou les quatre vérités fondamentales). La douleur, l’origine et les causes de cette douleur, la suppression de la douleur et enfin, le chemin à suivre pour y parvenir. La majeure partie de cet enseignement est repris dans le célèbre discours du Bouddha, appelé la prédication de Bénarès. (lieu où il fut prononcé pour la première fois). Il s’agit aussi du plus ancien document de la littérature bouddhique.
Le texte original portant sur les quatre nobles vérités s’appui sur la doctrine du salut or le salut est l’affranchissement des misères de la vie, la délivrance de la douleur. Ce qui marque en particulier dans les paroles et les actes de Siddhârta Gautama est le sentiment profond de la souffrance universelle. Il apprend et constate que tout est souffrance ou cause de souffrance, elle s’attache à l’homme dès sa naissance et le poursuivra jusqu'à son dernier souffle, sous des formes divers et variées comme la maladie du corps, la tristesse de l’âme ou encore l’infirmité due à la vieillesse. Il considère aussi que les rares plaisirs et jouissances que la vie nous réserve sont loin d’apporter une réelle satisfaction à l’âme et seraient même au contraire une nouvelle source de souffrance par la satiété, le dégoût ou la déception qu’elles laissent après elles, soit par le désir suscité sans parvenir à la satisfaction.
Cette pensée que la souffrance naît du plaisir lui-même est un des thèmes essentiels de l’enseignement bouddhiste. La délivrance de la douleur, tel est le but ultime et suprême auquel l’homme doit aspirer. Le Bouddha enseigne aussi la doctrine des quatre nobles vérités sur la douleur, son existence, son origine, sa suppression et la voie qui mène à la délivrance.

Sermons du Bouddha, chap.11, Les 4 nobles vérités :
Verset 11.1
Ainsi ai-je entendu: Une fois, le Bienheureux séjournait au parc aux Daims, à Isipatana, près de Bénarès. Il s'adressa aux cinq moines et dit:

Verset 11.2
O moines, il existe deux extrêmes qui doivent être évités par un religieux. Quels sont ces deux extrêmes? S'adonner aux plaisirs des sens, ce qui est inférieur, vulgaire, mondain, ignoble et engendre de mauvaises conséquences, et s'adonner aux mortifications, ce qui est pénible, ignoble et engendre de mauvaises conséquences. Sans aller à ces deux extrêmes, ô moines, le Tathagata (être ayant découvert la vérité) a découvert la Voie du Milieu qui prodigue la vision, qui donne la connaissance, qui conduit à la quiétude, à la sagesse, à l'éveil et à l'émancipation.

Verset 11.3
Et quelle est, ô moines, cette Voie du Milieu que le Tathagata a découverte et qui prodigue la vision, qui donne la connaissance, qui conduit à la quiétude, à la sagesse, à l'éveil et à l'émancipation ? Ce n'est que le Noble Sentier Octuple, à savoir: la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste, la concentration juste.

Verset 11.4
Cela est, ô moines, la Voie du Milieu que le Tathagata a découverte, qui prodigue la vision, qui donne la connaissance, qui conduit à la quiétude, à la sagesse, à l'éveil et à l'émancipation.

Verset 11.5
Voici ô moines, la Vérité Noble dite dukkha (la souffrance) : La naissance est dukkha, la vieillesse est aussi dukkha, la maladie est aussi dukkha, la mort est aussi dukkha, être uni à ce que l'on n'aime pas est dukkha, être séparé de ce que l'on aime est dukkha, ne pas obtenir ce que l'on désire est aussi dukkha. En résumé, les cinq agrégats d'attachement sont dukkha.


Verset 11.6
Voici, ô moines, la Vérité Noble dite la cause du dukkha: C'est cette "soif" qui produit la ré-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir et la soif de la non existence.

Verset 11.7
Voici, ô moines, la Vérité Noble dite la cessation du dukkha: C'est la cessation complète de cette " soif", la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en débarrasser.

Verset 11.8
Voici, ô moines, la Vérité Noble dite le sentier conduisant à la cessation du dukkha: C'est le Noble Sentier Octuple, à savoir: la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste.

Verset 11.9
O moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

Verset 11.10
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette vérité Noble dite dukkha doit être comprise " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.11
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite dukkha a été comprise" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.12
O moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite la cause du dukkha que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.13
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cause du dukkha doit être détruite" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.14
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cause du dukkha a été détruite " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.15
O moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite la cessation du dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.16
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cessation du dukkha doit être atteinte" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.17
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cessation du dukkha a été atteinte" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.18
O moines, c'est avec la compréhension que: "Ceci est la Vérité Noble dite le chemin conduisant à la cessation du dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.19
O moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite le chemin conduisant à la cessation du dukkha doit être pratiquée que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance (...)

Verset 11.20
O moines, c'est avec la compréhension: " Cette Vérité Noble dite le chemin conduisant à la cessation du dukkha a été pratiquée " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

Verset 11.21
O moines, tant que cette vision et connaissance réelle des quatre Vérités Nobles sous leurs trois aspects et dans leurs douze modalités n'était pas absolument claire en moi, aussi longtemps je n'ai pas proclamé à ce monde avec ses dieux, avec ses Mara(s) et ses Brahma(s), ses troupes de religieux et de prêtres, ses êtres divins et humains, que j'avais atteint l'incomparable et suprême connaissance.

Verset 11.22
Cependant, ô moines, lorsque cette vision et connaissance réelle des quatre Vérités Nobles sous leurs trois aspects et dans leurs douze modalités me devint parfaitement claire, alors seulement j'ai proclamé à ce monde avec ses dieux, avec ses Mara(s) et ses Brahma(s), ses troupes de religieux et de prêtres, ses êtres divins et humains, que j'avais atteint l'incomparable et suprême connaissance.

Verset 11.23
Et la connaissance profonde s'est élevée en moi: "Inébranlable est la libération de ma pensée, cela est ma dernière naissance, il n'y aura plus d'autre existence."

Verset 11.24
Ainsi parla le Bienheureux. Les cinq moines, contents se réjouirent des paroles du Bienheureux.

2e extrait, extrait du matta-sutta, Bouddha,  l'amour universel : 

"Voici ce qui doit être accompli par celui qui est sage, qui recherche le bien et a obtenu la Paix.

Qu'il soit appliqué, droit, parfaitement droit, docile, doux, humble, content, aisément satisfait ; qu'il ne se laisse pas submerger par les affaires du monde, qu'il ne se charge pas du fardeau des richesses, que ses sens soient maîtrisés ; qu'il soit sage, sans orgueil et ne s'attache pas aux familles.
Qu'il ne fasse rien qui soit mesquin et que les sages puissent réprouver.
Que tous les êtres soient heureux, qu'ils soient en joie et en sûreté.
Toute chose, qui est vivante, faible ou forte, longue, grande ou moyenne, courte ou petite, visible ou invisible, proche ou lointaine, née ou à naître, que tous ces êtres soient heureux.
Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être si peu que ce soit ; que nul, par colère ou par haine, ne souhaite de mal à un autre.
Ainsi qu'une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, ainsi avec un esprit sans limites doit-on chérir toute chose vivante, aimer le monde en son entier, au-dessus, au-dessous et tout autour, sans limitation, avec une bonté bienveillante et infinie.
Étant debout ou marchant, étant assis ou couché, tant que l'on est éveillé on doit cultiver cette pensée. Ceci est appelé la suprême manière de vivre.
Abandonnant les vues fausses, ayant la vision intérieure profonde, vertueux, débarrassé des appétits des sens, celui qui est perfectionné ne connaîtra plus la renaissance."

dimanche 15 novembre 2015

De la claire-vision...

Qu'est-ce que réellement voir ?

Voyons-nous vraiment ?

Que voyons-nous réellement ?

Permettez-moi de partager avec vous mes dernières réflexion à ce sujet.

Quand nous ouvrons nos yeux physiques, nous voyons tout ce dont nous ne sommes pas : tout ce que je vois autour de moi, ce n'est pas moi : c'est le "monde extérieur" : une table, une maison, un chien, un poulet-frites. Même en essayant de me regarder, je n'y arrive jamais complètement, je ne vois toujours qu'un bout de moi : ma main, mes pieds, mon nombril.

Alors, regardons-nous dans un miroir, pensez-vous ? Ok, je me regarde dans un grand miroir, et que vois-je ? Moi ? Ou une image de moi-même ? Pourquoi nous ne  nous reconnaissons pas quand nous nous regardons dans le miroir ou lorsque l'on écoute le son de notre voix enregistrée ? Pourtant il s'agit bien de nous. Vous connaissez cette sensation n'est-ce pas ? A chaque fois que cette situation se présente il y a une part de vous qui dit que vous n'aimez pas vous voir en photo, en vidéo ou vous entendre. Avez-vous déjà réfléchis au pourquoi de ce comportement ? Pleurez-vous d'émotion quand vous vous voyez en vidéo ? Quelle étrange sensation. Comme un retournement. Cela me fait penser aux dessins animés ou il y en a en général un méchant qui envoie un rayon laser censé aller détruire le gentil et à ce moment là le gentil, sort un super bouclier qui renvoie le rayon mortel à l'initiateur et celui-ci l'anéanti totalement. L'observateur observé.

Ressentez-vous cet anéantissement en vous obervant, comme si ce que vous voyez n'est qu'un mirage de vous-même. Ce n'est pas vous ! Ce n'est pas ce que vous avez à l'intérieur de vous ! N'est-ce pas ?

Lorsque nous refermons nos yeux nous somme nous. Auncun doute au général. Tout ce que je suis est là, à l'intérieur, je le sens, je le sais, et pourtant je ne vois rien : c'est mon monde intérieur. Ma vision intérieure.

Oui, fermez les yeux, et très vite le monde extérieur disparaît. Même les bruits extérieurs s'éloignent peu à peu comme dans un rêve, tout se confond après un moment plus long.... puis j'ai l'impression si je pousse encore cette expérience, de remplir tout l'espace et pourtant que je savais bien juste avant de fermer les yeux, que dans cette pièce ou je me trouve se trouvaient des meubles et tout un tas de choses et même peut être d'autres personnes. Et pourtant, au bout d'un moment cela ne semble plus exister pour laisser place à Moi, comme si j'étais partout et qu'il n'existait que mon monde intérieur.

ET la réalité devient rêve et le monde du rêve devient réel, bien plus présent que ce qui nous entoure, plus prégnant.

Quand j'ouvre les yeux, mon moi regarde ce qu'il n'est pas. Quand je referme je n'ai aucun doute sur le fait que je suis moi, au complet, et pourtant.... c'est noir, c'est vide.... mais Présent, vivant.

Quelle est cette Présence qui Est en Nous, que l'on ne voit pas, que l'on ne peut pas discerner, que l'on peut absolument pas prouver ou expliquer ?

Notre oeil est la fenêtre de cette Présence qui observe ce qui l'entoure, tout ce qu'elle n'est pas. Et elle retourne à Elle lorsque les paupières s'abaissent.

C'est le même phénomène pour tous les autres sens, à partir du moment ou j'utilise un de mes sens c'est pour identifier quelque chose que je ne suis pas : Sentir un parfum, toucher mon bras, entendre le cri d'un oiseau, goûter du chocolat.....

Essayez de retourner tous ses sens à l'intérieur de vous en essayant de vous sentir à l'intérieur, de vous goûter un l'intérieur, etc. Il n'y a rien. ET pourtant cela nous vous empêche pas d'apprécier l'Être qui est en vous.

La présence qui vous habite ne cesse jour après jour d'observer tout ce qui n'est pas elle. Essaie-t-elle de s'identifier justement parce que elle est en incapable par elle-même ? Comme un anéantissement perpétuel si elle essayait de se regarder elle-même. Comme l'effet que cela vous fait quand vous vous regardez dans un miroir ? Ne vois-t-on pas mieux la Lumière dans l'obscurité ? Comment discerner la lumière en pleine lumière ?

Je pense qu'il y a une clé a saisir dans cette observation. La clé du bonheur ? Est-ce cela le détachement ? Ne pas s'identifier à ce qui m'entoure puisque ce n'est pas ce que je Suis ? Automatiquement donc si je m'identifie à mes émotions où à ma vie matérielle, ou autre, cela veut dire que je me reconnais en cela. Et je suis malheureux parce que fondamentalement, je ne pourrais jamais être satisfait car ce n'est pas moi, même si j'y crois très fort. 

La conscience, ou la Présence qui est en chacun de Nous se cherche en permanence. Comme nous recherchons en permanence à être heureux. Alors comment l'être ? Puisque tout ce qui nous entoure ne sera jamais à l'égal de ce que nous sommes à l'intérieur ? 

Alors reconnaissons-le. Reconnaissons que nous sommes déjà accomplit. Nous rejouons notre Voie de l’accomplissement car nous le sommes déjà. Nous cherchons ce que nous avons déjà trouvé. Sinon pourquoi chercher quelque chose si on ne sait pas que cela existe.




samedi 17 octobre 2015

De la voie....

Je prends ma place
J'emprunte ma voie
et j'ouvre mes Voix.

Je Suis,
Je Vois clair,
Je me reconnais.

Je reprends mes droits
Je fais ce que je dois,
Je suis présent(e).

et il en est Ainsi, ici est maintenant !


Quelques minutes de pure présence....
 

ou ceci :


mardi 6 octobre 2015

De l'élan... qui amène la vérité

L'entre-deux,
L'écart,
La suspension.

Avant : J'étais
Après : Je serais
Mais dans cet intermède : Je Suis

En cet instant, j'Ose !
Je risque,
JE VIS.

Le mouvement est création,
Il est une passerelle,
Vers la Vérité.

Entre l'inspir et l'expir,
Entre l'intérieur et l'extérieur,
Il y a l'unité...

Prenez vos élans,
Tous...



vendredi 18 septembre 2015

Être.... et ne pas avoir.

Fondamentalement l'homme de se retrouvera jamais dans le bien matériel, l'argent et la possession. Car il ne peut aller contre sa vraie nature, celle qui prédomine toujours tout : l'Amour. 

C'est une erreur de penser que l'humain n'est bon qu'à massacrer, manipuler et détruire. Chaque homme possède un cœur pur, la seule différence c'est l'épaisseur de la couche de souffrance qu'il le recouvre. Lorsque cette couche est trop épaisse et trop noire, et quand l'homme regarde son cœur ainsi recouvert il pense que c'est cela l'amour et comment il devrait aimer. Son regard est biaisé par ses propres souffrances. 

Souffrances qui ne peuvent se lever qu'avec le Pardon, la résilience et la contemplation. Clés de la transformation.

L'amour véritable est celui qui nous libère, il est émerveillement et plénitude et surtout, il est d'une extrême simplicité à trouver. Il réside dans la nature, dans les actes quotidiens, l'écoute et la bienveillance. Il n'y a rien d'autre. Il est gratuit et disponible à volonté.

Plus l'on se dépouille, plus l'on s'enivre de la liberté d'être.

Merci au nouveau chef d'oeuvre de Yann Arthus-Bertrand : "HUMAN", dont voici quelques extraits édifiants :





samedi 5 septembre 2015

De l'Ombre... à la Lumière.... etc.

L'ombre et la lumière,
Deux polarités issues d'une même cellule,
qui ne cessent de se repousser et de s'attirer,
comme deux éternels amants épris à jamais l'un de l'autre.

Ils disparaissent l'Un dans l'Autre et se révèlent dans la séparation.
Seul le parfait équilibre des deux accomplit le miracle de l'Amour.
Ni l'un dans l'Autre, ni l'Un sans l'Autre.
Face à face, l'un se mirrant dans l'Autre.

Rejeter l'ombre c'est Aimer à moitié, 
Que serait une étoile sans la nuit,
Un diamant sans son écrin de velours noir,
La vue sans l'absolue noirceur de la pupille.

Acceptons Cela.






jeudi 20 août 2015

Du choix


Quels sont vos rêves les plus chers ?
Que changeriez-vous à présent, là ?

Que décidez-vous d'amener dans votre Vie aujourd'hui ?

Il est temps de Vivre, Vraiment. Il est sérieusement temps.

Commandez ! Établissez très précisément ce que vous décidez de vivre dès maintenant.

Abandonnez le factice et saisissez le Véritable, L'essence de la Vie.

Un peu de musique (vraie !) pour vous aider à ouvrir les portes de votre âme
et vous dépouiller du reste...











samedi 8 août 2015

Je suis la Vie


La Vie s'incarne en Vous
en ce jour,
L'amour véritable s'incarne en vous
en cet instant,
La lumière immaculée s'installe en vous
maintenant !

Il n'y rien à comprendre,
Juste Recevoir et Être.


lundi 13 juillet 2015

L'été 2015 : Pause !


C'est l'heure de l'entracte.
Déposez-vous.
Vivez !

Le 8.8.8 c'est le temps zéro,
L'apnée,
L'expansion,
La suspension,
L'Être.

L'apogée de la profondeur,
S'y laisser couler.
Accepter qu'il n'existe ni de fond,
Ni de sommet.
Juste un Cœur...

Un souffle,
Une vibration,
Un tout,
Un rien,
L'alpha et l'Oméga réunifiés.



dimanche 12 juillet 2015

Texte inspiré : Le guerrier Nu

Depuis des éons
Il est toujours debout.

Le Guerrier...

Vie après Vie
Sa foi reste inébranlable.

Bataille après bataille
Il se relève plus fort.

Le Guerrier...

Depuis la création, le début des temps,
Il veille.

Il chute et se souvient à nouveau,
Il renaît sans cesse.

Le guerrier...

Son cœur est son armure, la lumière son glaive,
Sa Foi sa Force.

N´oublies pas qui tu Es, réveille-toi,
Lèves-toi.

Guerrier Nu.





lundi 1 juin 2015

Poésie inspirée : De la nouvelle humanité...

L'Humain arrive
Il se dresse
Il surgit.

Par Lui,
Le porteur de Lumière,
Tous sont inondés de la Vérité.

Recevez dès maintenant, sans délai,
Le cœur vrai,
L'or.

Prends,
Et rayonne de Lui,
Sois la vague déferlante qui jaillit.



jeudi 21 mai 2015

Poésie inspirée : De l'homme... sacré

Prends place,
Ô toi, sublime Force divine,
Homme sacré.

Lève-toi,
Capte au travers de ton regard solaire,
les reflets lunaire de ta Déesse.

Sublimes
Le corps fragile de la Rose
par ta puissance enveloppante.

Veilles
Au creux de ton Cœur sacré vibrant,
Sur l'éclat de la Pure Lumière.

Et Protèges
De tes Ailes déployées
La précieuse graine de Vie.

Tu es le Soleil
qui épouse la divine mère d'huile,
 et tu n'aspires qu'à plonger en elle pour y instiller ta pure quintessence.




mardi 5 mai 2015

Revenir dans le Vide

Il est temps de retrouver le vide originel.

Nous comblons notre Vie par Peur de ce fameux 
Vide,
Néant,
Silence absolu.

Peur profonde d'être Seul(e) et Unique,
Effroi primordial du Non-Créé.

Alors nos regards se tournent à l'extérieur
et cherchent désespérément un Autre,
Un Autre que Soi.

Abandonner cette obsession, c'est se rencontrer enfin,
Lâcher le miroir.

Il est temps d'absorber et de fusionner,
de se rassembler.

Pointer vers le Retour.




dimanche 3 mai 2015

Pleine lune du Wesak

Le Wesak est la fête de la naissance de Bouddha.Il a lieu tous les ans, à la première pleine lune dans le signe du taureau.

Que rayonne la pleine lune du Wesak de cette nuit (nuit du 3 au 4) ? 

Lors du cercle chamanique d'hier après-midi, nous avons pu bénéficié de ces fabuleuses énergies et comprendre un peu mieux ce qui se passe sur le plan personnel en cet instant. Nous avons tous constaté hier de la couleur "masculine" de cette lune.

En ce début de mois de mai 2015 nous faisons en réalité la bascule entre le travail conséquent qui a été réalisé sur le féminin sacré et celui qui commence réellement pour le masculin sacré. Aujourd'hui 3 mai nous bénéficions juste avant cette pleine lune de la réunion parfaite des deux avant le travail sur le masculin.

Il est question depuis le début d'année de "lâcher prise", nous y serons désormais en plein dedans, dans le "Faire", l'action. Ne réfléchissez plus (féminin, introspection) mais Faites ! Amenez le soleil en vous afin de faire mûrir les fruits (si si !).

Les femmes, après un laborieux travail de "réparation" de leur féminin sacré vont passer le relais aux hommes qui vont eux-mêmes pouvoir réintégrer leur place de masculin sacré. Cela ne veut pas dire que les femmes ont terminé leur travail intérieur, il y a encore beaucoup à faire ! Et cela ne veut pas dire non plus que certains hommes ne l'ont pas déjà amorcé ce travail. Cela indique plutôt que la plus grande majorité des femmes se sont libérées, assez pour faire la bascule.

Je vous souhaite une merveilleuse journée.


jeudi 16 avril 2015

De la Source

Qu'est-ce que la Source ? Comment est-ce ?

La source est la conscience universelle, la Lumière, d'où nous provenons tous. Nous y sommes déjà, en tant qu'être incarné mais nous pouvons, par la méditation nous plonger un peu plus en elle, en nous, avec juste notre conscience (sans le corps).

J'aime faire partager ce voyage en cercle de méditation, tant il est exceptionnel.

Quand nous revenons de ce voyage intérieur, il est déjà très difficile d'apposer des mots sur l'expérience. Tant de couleurs, de lumières, de sons et de ressentis qui n'ont de mots.... que nous ne connaissons pas dans le quotidien. C'est justement là que l'on sait que l'on est dans le Juste, quand on ne peut l'expliquer par la Raison.


En début de méditation on y rentre par Ajna (oeil intérieur)

Dans la Source...

Pour y entrer je dois me faire aussi petite qu'un grain de sable (c'est que je Suis, ce qu'il reste de Moi)
La lumière Est et en même temps n'Est pas, (impressions de ombres et lumières)
Ce n'est pas la Lumière que l'on connait, elle est vivante, pénétrante, très blanche quand elle est vive.

Ma conscience semble entrer dans un Espace plein et vide simultanément,
L'impression de plonger dans un espace grouillant de Vie, dans une substance d'une matière inconnue, dense et en même temps vaporeuse, il y règne un calme et une tranquillité incroyable,

Chaque "élément" ayant sa place et pas une de plus.... (je perçois comme des cellules),
Le Silence est ici absolu et pourtant il est vibrant... comme une respiration infinie, un son continu.
Je me sens comme enveloppée dans des bras aimants, un amour incommensurable, une présence unique.

Tout semble en continuel expansion, comme des bras qui s'ouvrent doucement et éternellement dans un souffle infini.



jeudi 9 avril 2015

Du lâcher prise ?

Pas facile d'écrire ce sujet qui est très actuel, beaucoup de livres et de textes le traite déjà en détail. Et pourtant il semblerait que beaucoup n'arrive pas cependant à le vivre et à le comprendre, pourquoi ?

1- Cela va à l'encontre de notre éducation. Derrière ces deux mots, on sous-entend généralement "paresse", "laisser-aller", "abandon"... Impensable pour nous occidentaux.
2- Cela demande un travail intérieur préalable, de l'expérience ou bien une grande sagesse ! 
3- L'inconnu fait peur, depuis nos vies bien confortables et bien réglées, nous ne savons plus vivre si rien n'est "prévu" ou "planifié".


Contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer, le lâcher-prise demande un courage presque sur-humain. Répondre simplement à l'appel de son âme aveuglément et lâcher ce qui nous freine peut demander de grands sacrifices..... sur le moment. C'est comme être dans une montgolfière et devoir jeter des lests pour pouvoir aller plus haut, l'acte est difficile mais le résultat dépasse de très loin l'effort demandé.

au dessus du Nil, Egypte, janv. 2012

Se remettre en question, constater ce qui ne va pas. Ne pas réouvrir les portes ou forcer qui se ferment mais emprunter de nouveau passages, de nouvelles voies. Ne victimisez pas si tout semble allez contre vos choix ou le chemin que vous empruntez, rien n'est là par hasard ! Regardez bien, une autre Voie s'est sûrement ouverte !
Ne pas forcer les obstacles, les contourner ou avoir le courage de rebrousser chemin. 

Que pouvons-nous lâcher dès maintenant ? 

Abandonner l'emprise que nous pouvons avoir sur les Autres, les libérer. Aimeriez-vous que l'on dirige votre Vie, que l'on vous dicte ce que vous faire ou ressentir ? Alors pourquoi le faites-vous aux Autres ? 

Communiquez vos savoirs, transmettez tout en respectant le libre choix de l'autre.

Séparez-vous de l'ancien, libérez-le, il est un boulet qui vous retiens du temps que vous n'avez plus.

Ne vous attachez pas, Aimez vraiment.

Profitez des instant les plus simple de la Vie comme si ils étaient tous uniques et rares. Sans penser à quoi que ce soit d'autre. Manger un bon repas, marcher dans la forêt, être avec des proches....

Prenez ce qui vous élève et lâchez ce qui vous  freine.

Soyez des coupes qui se remplissent et se vident perpétuellement, devenez le lien du Vivant, une fontaine de source claire et intarissable.

L'étoile, arcane n°17 du tarot
Le lâcher Prise, l'abandon, la nudité de l'être








lundi 6 avril 2015

Poésie inspirée : Du Noeuf !

Le temps est venu
Un ultime effort
Le dernier élan.

Déployez votre grandeur
Osez,
Voyez comme tout ce temps dans la pénombre
n'est pas vain !

Brisez définitivement le dernier pan de votre coquille,
Celle-ci tombera comme une peau morte 
Sur le sol de votre nouvelle Terre.
Et nus, vous foulerez le sol comme pour la première fois,
Sans Peur, sans tristesse, sans colère.

Oui, la libération a sonné pour qui sait entendre,
Les âmes se dressent, se reconnaissent, agissent !
Les yeux voient enfin, les jambes portent et les lèvres clament,
Les places vides se comblent et les piliers sont consolidés.
Ceux qui nous ont précédés vous honorent 
car leurs sacrifices ont donné les fruits que vous brandissez.



vendredi 3 avril 2015

Une éclipse pour un jour de sang

Il y a exactement 1982 ans, Jésus fût crucifié. Nous étions le vendredi 3 avril de l'an 33.... et ce jour là, il y eut une éclipse de Lune (et non de soleil) à Jérusalem. Nous sommes aujourd'hui le 3 avril, vendredi saint également, et nous attendons la lune de sang (éclipse totale de lune) pour demain aux alentours de 12h (qui sera aussi visible à Jérusalem). Une éclipse totale de lune est provoquée lorsque l'ombre de la Terre vient assombrir la Lune (donc la Terre se trouve pile dans l'axe entre le soleil et la Lune). Étonnant non cette synchronicité ? Cependant je ne crois pas avoir vu quelque chose circuler sur Internet à ce propos, à part les parutions habituelles sur les effets de la pleine lune et des éclipses sur nos émotions... et le sommeil... :-(

Voici ce que j'ai trouvé sur la datation de la crucifixion de Jésus :

Pour tenter de calculer la date exacte de la mort de Jésus, il faut prendre en compte les textes écrits et la recherche scientifique. Selon les évangiles que la crucifixion de Jésus a eu lieu un vendredi, veille du sabbat et de la Pâque juive. Il ressort que 2 dates possibles : celles du vendredi 26 mars 30 et du 3 avril 33.


        Dans le récit de la Passion, il est révélé un phénomène lors de la crucifixion de Jésus :
        "C'était environ la sixième heure quand, le Soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Temple se déchira par le milieu, et Jésus dit en un grand cri : "Père, entre tes mains je remets mon esprit." Et, ce disant, il expira" (Lc. 23, 44-45).


Ce texte fait penser à une éclipse de soleil.... Or les éclipses sont impossibles en période de pleine lune ! En revanche, une éclipse de Lune (la Lune dans l'ombre de la Terre) a pu avoir lieu pendant cette période.

        En 1983, deux astrophysiciens de l'université d'Oxford, C.J. Humphreys et W.G. Waddington, publièrent dans la revue scientifique Nature les conclusions d'une recherche de date effectuée à partir de calculs astronomiques. Ils envisageaient l'hypothèse que la Lune ait pris une couleur rougeâtre, en s'appuyant sur un extrait du livre des Actes des apôtres qui cite le prophète Joël : "Le Soleil se changera en ténèbres - et la Lune en sang - avant que ne vienne le jour du Seigneur, grand et glorieux" (Ac. 2, 14-21).

L'étude cite d'autres textes anciens signalant également une obscurité anormale au moment de la mort de Jésus. L'un d'eux est un rapport apocryphe attribué à Ponce Pilate, la "Lettre de Ponce Pilate à Tibère", qui fait état d'un phénomène semblable, l'obscurité recouvrant la Terre tandis que la Lune prenait la couleur du sang.

Une seule éclipse de Lune visible à Jérusalem en période de Pâques a eu lieu : celle du 3 avril de l'an 33. Quant à la survenue de l'obscurité, elle est peut être attribuée à un phénomène de vent des sables qui aurait diminué la luminosité et masqué le soleil.... ou autre phénomène météorologique ?

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