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Homme debout

vendredi 22 juillet 2022

De la Madeleine...

De Myriam la Magdaléenne, il s'en dit beaucoup et surtout aujourd'hui, jour de sa célébration, 22 juillet, trait d'union entre le signe du cancer et du lion, passage du Cœur au plexus solaire, de l'intérieur vers l'extérieur, des eaux profondes vers le Soleil. C'est bien le chemin qu'a parcouru Myriam bien avant nous;  femmes du 20e et 21e siècle. Elle a traversé une mue des plus phénoménale pour son époque : devenir une femme libre depuis son corps jusqu'à son Esprit alors que la femme était à son point d'écrasement le plus complet tout comme la liberté de culte. Elle est devenue une femme réalisée dans la chair et par la chair. 

Cependant, cette Madeleine intérieure, son héritage, crie toujours à la Liberté. De nombreux leurres font croire à la ligne d'arrivée de notre féminin réalisé. Parce que son dévouement a été total, absolu, si nous souhaitons la rencontrer au fond de notre grotte intime, toutes les choses qui s'agitent dans la soi-disant lumière ne doivent plus pouvoir nous distraire et nous extraire de ce retour au féminin incarné.

Voyez vous, Myriam de Magdala, de nos jours, poster des stories sur instagram ou délivrer des messages à tout-va sur comment nous devons nous comporter pour un meilleur monde? En introduisant ses messages par "mes enfants...", "voici les méchants, vous êtes les gentils.... " "on vous a trompé..." Etc. Se posant en tant que maîtresse de cérémonie dans différents cercles de femmes et présider des rituels ? Ce n'est pas un jugement, juste un recul nécessaire.

Je ne crois pas que la modernisation peut dénaturer ce qui est naturel. Et pour moi Myriam de Magdala a atteint, non pas le surnaturel, mais le naturel. Elle nous touche dans son authenticité pure qui fait juste sa force incommensurable. Je vous assure que si vous écoutez au fond de vous, elle vous parle à toutes. Il n'y a pas d'élue plus capable qu'une autre. Elle est la voix de toutes les femmes. 

Et une chose qu'elle a bien complètement laisser s'effondrer est l'obligation et le devoir. Nous sommes bien trop encore cloisonnés, trop étroites dans nos corps car c'est bien Lui qui nous fait le plus Peur. Nous retrouver à nu de tout est bien ce que notre Cœur réclame mais qu'en est-il vraiment ? Que faites vous de votre plus merveilleux allié qu'est l'Homme ? Il vous exaspère, mais ne voyez vous pas qu'il vous attends au pied de votre corps de femme ? Tandis que nous nous affairons dans nos hauteurs, nous perdons de vue la voie essentielle. Redescendez en Vous et écoutez la voix de Myriam qui est dans vos corps, c'est ici, au creux de vous que vous entendrez son véritable message.

Avec Amour, Séverine




mardi 7 juin 2022

De l'esprit.... saint


"Toi qui cherches Dieu, toi qui est en quête de Vérité, toi qui est en quête de l'Amour,

Sache qu'il te faudra t'abandonner et non vouloir

Sache qu'il te faudra renoncer et non faire

Sache qu'il te faudra aimer et non avoir peur.

Lorsque tu es prêt à Cela,

Assis toi dans la forme qu'il te plaira,

Inspire et expire,

Laisse la Terre attraper ton corps et le rendre lourd,

Depuis ton Cœur sois en gratitude pour la Vie,

Souris dans ton cœur,

Puis imagine ce grand sourire former des ailes à ton cœur,

de grandes ailes blanches et dorées immergées dans la lumière.

Puis ces ailes grandissent et deviennent tes bras

Ressens la Paix sans rien d'autre, ressens la grâce et rien d'autre.

Puis dans cette Paix joyeuse,

accueille dans les bras ailés une colombe merveilleuse,

Elle traverse avec grâce et légèreté tout ton crâne et ta gorge,

Puis elle se dépose dans un souffle frais au cœur de ta poitrine,

Entoure là de tes ailes de lumière et fais la Paix avec toi-même.

Communie dans la Joie de l'Esprit saint."


Et voici sur l'Esprit saint :

L'esprit saint est universel, 
il concerne chacun ici sur Terre. 
Il n'attends pas une date précise, il est éternellement présent.
Le symbole de la colombe supplante l'image du Phénix 
qui te fais croire que tu dois mourir pour renaître. 
Une fois que le Phénix en Toi aura été transcendé, 
tu deviendras colombe en étant visité par Elle.
Ainsi l'Esprit habitera ton corps de son feu permanent.
Tu n'auras plus à choir et à te relever,
tu seras redressé.

« Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Ga 5, 22-23)




mardi 31 mai 2022

Du pouvoir...

Le pouvoir est à mon sens le véritable poison qui s'infiltre dans le cœur de l'humain. Autour de cette notion de pouvoir nous pouvons trouver les désirs inconscients, le besoin de posséder, la recherche d'intérêts personnels. Nous pouvons nous demander si réellement nous faisons les choses sans pouvoir caché en arrière-plan. Même dans le monde de la spiritualité, le constat est malheureusement vite fait, si ce n'est pire qu'ailleurs. 

Alors pourquoi avoir laissé entre les mains des hommes le pouvoir ? Car nous voyons bien que celui est utilisé pour détourner l'état naturel des choses pour le réorienter à des fins d'intérêt personnel, que ce soit pour de l'argent, de la notoriété, le besoin de dominer l'autre, etc. C'est pour moi un véritable cas de conscience et qui représenterais, si le pouvoir n'était plus actif en chacun, l'état de Vérité authentique.

Rechercher autre chose que ce qui nourrit le pouvoir est une quête que beaucoup ont commencé. Déconstruire les conditionnements profonds qui nous embarquent dans ces mêmes mécanismes est un long pèlerinage semé d'épreuves, de doutes et de confrontations de ses peurs. C'est amorcer un processus alchimique profond afin de retrouver l'humain originel en nous. C'est aussi une œuvre de plusieurs existences ou nous tentons à chaque fois d'en sortir le meilleur possible. 

En tous cas, de mon vécu personnel, c'est une quête qui me demande à faire des choix, de couper parfois dans le vif pour extraire toujours plus de peurs enfouis, toujours plus d'ombres, de fuites, de dénis… Le cœur est le guide le plus fiable pour mener à bien ce cheminement. Il nous demande parfois d'aller à l'encontre des idées reçues, de nager à contre-courant, d'oser décevoir et souvent faire écrouler nos propres châteaux de carte.

Ce cœur qui nous demande au final de nous écouter en priorité, d'apprendre à s'aimer. Oui apprendre à s'aimer. Car si il y a bien un merveilleux terreau pour le pouvoir c'est celui du mal d'amour envers nous-même et de ce que représente l'humain. Le manque d'estime, de confiance et de considération est la panacée du besoin de contrôler. Le contrôle est l'interrupteur qui amorce la prise de pouvoir par la suite. 

Qu'est ce qui peut nous positionner autant dans ce désamour de nous même ? L'enfance et ses différents écrasements, des parents qui eux-mêmes n'ont pas été aimés à la hauteur de leurs besoins, etc. C'est une réalité que je constate en séance. Toutes ces blessures qui se déposent et qui viennent principalement des héritages parentaux et transgénérationnels. Nous constatons surtout à quel point nous vivons dans l'inconscience, dans l'immaturité et les carences affectives. 

J'ai aussi conscience depuis le temps que j'approfondis ces sujets aussi bien en moi qu'en toutes les personnes qui sont sur ce cheminement qu'il y a encore bien d'autres choses plus anciennes. Ces mémoires de famille sont comme la partie émergée de l'iceberg. Cela se joue aussi dans ce qui constitue l'humain, comment nous avons été façonné avec le temps, ce que porte notre ADN avec ses nombreuses inconnues, nos instincts de survie, notre peur de la mort, toute notre histoire depuis l'aube de temps !

Je pense profondément que tant que nous sommes incarnés en tant qu'humain, nous avons à dépasser la tentation de nous laisser prendre par le pouvoir et de nous hisser vers la puissance. Autrement dit se saisir de notre véritable potentiel inné sans que celui soit dénaturé par nos blessures intérieures. Passer du faire à l'être. Du contre-nature au naturel. De la complexité à la simplicité. Cela demande donc dans un préalable, qui me semble incontournable, de nous occuper de nos déserts intérieurs afin que ceux-ci deviennent des oasis luxuriants.

Dans tout mon cheminement personnel et les rencontres que j'ai pu effectué, parmi les personnes se présentant comme "spirituelles", certains mentors ou enseignants, parfois connus, parmi celles et ceux qui m'ont accompagnés, pas une seule n'a pas fait apparaître une facette d'humanité qui criait une forme de carence intérieure. Pas une seule, même inconsciemment, n'a pas succombé au pouvoir en démontrant de la dualité, du jugement, de la possession. L'Être purement libéré est en réalité fort rare ! Car la Vérité ne se détient pas, elle est justement imprenable et ne peut se transmettre, elle se rayonne, elle s'incarne et se vit. Nous sommes tous des êtres humains en chemin, certains ont fait un peu plus de distance que d'autres, mais tous avons le même bagage de départ et auront à le déposer à la ligne d'arrivée. Nous ne faisons que partager le bout de chemin, en toute humilité et simplicité. Proposons, invitons, échangeons ! Ce chemin qui va de l'extérieur vers l'intérieur est un chemin qui ose de plus en plus le silence, la nudité, la transparence. La joie attends au bout et non la déception. La joie est l'expression de l'essence divine, même si elle n'est pas dotée de sentiments ou d'émotions comme l'âme, elle exprime cette grâce, une extase du cœur : la joie. Elle est un bon indicateur, une balise qui vous indique ou vous en êtes personnellement et ou en sont ceux qui vous entourent. Sont ils pleinement en joie dans tout ? Etes-vous pleinement en joie dans tout ?

Alors, pour trouver une réponse à ces questions fondamentales, je me laisse encore une fois traversée par le Verbe, car voyez vous l'intelligence ne devrait se mesurer qu'en terme de qualité de cœur et non en capacité de raisonnement. La raison n'est qu'un échafaudage dressé sur nos croyances limitées qui elles-mêmes prennent naissance dans nos peurs. 

Voici ce qui vient :

"Il n'y a pas que les simples et les simplifiés qui

franchiront le seuil de la porte du royaume.

La simplicité d'esprit s'associe à tort à la folie,

tandis que le fort d'esprit se rallie à l'intelligence.

Vois-tu, tu as maintenant à faire descendre ta tête dans ta poitrine,

Puis quand tu as auras traversé cette épreuve,

tu prendras tout Cela pour les faire descendre dans ton ventre.

Après un certain laps de temps dans lequel tu seras secoué

jusqu'à ne plus savoir qui tu es, tu pourras accoucher 

de ton nouveau Toi.

Tu auras fait passer par la porte de la Vie tout ce qui a teinté 

ton être. Comme une mère attentive et bienveillante,

elle te dépouillera dans ton passage de tous ces faux-semblant

pour te coucher sur son lit de paille.

Tu comprendras dans cette parabole que figure aussi la symbolique

de la naissance du Christ, qui accepta de se dépouiller, par la naissance,

afin que l'Humain nu dans son ignorance puisse endosser

ses manteaux de Vérité."




vendredi 15 avril 2022

De la Vérité...

 La Vérité c'est que je ne sais rien,

plus je m'en approche,

au plus elle s'éloigne.

La Vérité c'est que tout a été dit

Rien de plus ne sera ajouté,

Ni rien de Moins.

La Vérité n'est pas la transparence,

ni la franchise,

La Vérité est l'Amour.

La Vérité te traverse chaque jour,

elle file à travers toi,

pas un instant tu t'arrêtes pour la saisir.

La Vérité c'est que rien n'est Vrai,

à partir du moment

ou tu te dis la proclamer.

La Vérité c'est que tu mens,

tu te mens à toi-même,

tandis que le monde autour de toi te mens.

La Vérité c'est que si tu la trouves,

tu disparais aux yeux du reste,

tu n'existes plus... 


Tu vis.


La Vérité sortant du puits




mardi 22 février 2022

Les enseignements de Merlin : L'eau

 


Que nous enseignerait le grand Merlin à propos de l’élément eau ? Permettons-nous en toute simplicité d’ouvrir nos oreilles et d’entendre comme une voix lointaine emplie de sagesse qui commence à entonner le fameux « Il était une fois... ».... asseyons-nous au coin d’un bon feu de bois comme si nous nous apprêtions à goûter une belle histoire, ouvrons nos regard d’enfant pétillants de curiosité et d’émerveillement...

Le maître Merlin vous apparaît sous les airs d’un vieil enchanteur dans sa grande robe bleu nuit. Il est assis près d’une grande cheminée crépitante faisant grincer sa chaise à bascule fabriquée assurément de ses mains... quoique peut être à l’aide d’une bonne baguette magique... Il prépare sa pipe avec son air sérieux toujours aussi mal simulé, et darde de temps à autre son auditoire d’un regard perçant mêlé de malice. Eh oui, l’on ne peut se cacher du regard du vieux magicien, il sait tout de vous en un instant ! Il te donne toujours l’impression qu’il te connait depuis des lustres... Inutile de maintenir tes masques une seconde de plus ou de faire celui ou celle qui ne s’aperçoit de rien... Acceptes d’être nu(e ), là devant lui, redevient comme un enfant à la veillée de Noël où la magie rejoint la réalité.

« Il y a longtemps, très longtemps de Cela.... » Entonna le grand enchanteur, la pipe levée devant son nez....

Il existait un Univers bien plus ancien que celui dans lequel tu vis aujourd’hui. Tu peux l’appeler grand-père Univers.... Même si il n’avait pas connus ses concepteurs, il se savait issu d’eux et portait en lui leurs mémoires. IL régnait sur un espace illimité et vierge... Il pouvait s’étendre à l’infini et explorer tous les possibles encore à l’état brut.  Mais il lui sembla que pendant son aventure un grand vide inconnu était en train de grandir en son sein. Sa curiosité frénétique se mêlait à une sensation de vide qui prenait place en Lui. Un état étrange surgissait de ses entrailles...Qu’est-ce qu’il se passait ? Il n’arrivait pas à comprendre – Merlin précisa en brandissant à nouveau sa pipe fumante : « Je dois vous dire qu’il ne connaissait pas la nature ce qu’il était en train de ressentir - Cette tristesse que vous pouvez aujourd’hui facilement définir en tant que telle ne l’était pas du tout pour cette conscience » !

 Ce « quelque chose » grandissait en Lui et prenait de plus en plus d’importance, comme si cette forme devenait de plus en plus étrangère à lui-même. Et pourtant elle faisait bien partie de Lui... Que se passait-il ? Un jour il décida d’entrer en contact avec cette étrange aspect, mais il ne savait pas comment faire... il avait toujours été Un en Lui-même et n’avait pas connu ses créateurs. « Alors je vais faire comme si je me parlais à moi-même ! » Pensa-t-il. Il se concentra et pensa donc en Lui-même : « Qui es-tu, Toi qui grandit en Moi et que je n’arrive pas à nommer, ni à saisir, ni même à comprendre ! Je ne sais même pas si j’agis de la bonne façon, si tu peux me répondre de quelque manière que ce soit, je suis à l’écoute ! » Rien ne se passa. Rien de rien. Pendant une très longue période, absolument aucun signe de communication n’arriva aux oreilles de grand-père Univers. Il traversa des moment où il parvenu à oublier tout cela et à des moments où il se trouvait à ressentir ce que tu identifierais comme de la détresse. Et pourtant cette forme en Lui grandissait, grandissait, toujours aussi impalpable, insondable.... Elle lui semblait si sombre, si abyssale, de plus en plus présente. Et lui se sentit si impuissant qu’à un moment précis, ne sachant ce qu’il lui arrivait véritablement, il sut.

Dans un mouvement qui fit trembler tout son corps, il arrêta de se déployer et il se contracta, se contracta encore et encore, jusqu’à ce qu’il puisse enserrer au plus près cet espace au creux de Lui et tenta d’y entrer. Dans un effort inouï et arrivant au paroxysme de cet état totalement incompréhensible pour Lui il put se frayer un chemin et se sentit glisser dans une obscurité absolu. En une fraction de seconde son malaise ressenti depuis si longtemps avait maintenant complétement disparu. Il se surprit à se sentir comme libéré. Inexplicablement, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait ressenti ce qui pouvait sembler être de la plénitude. il oublia pendant un bref instant la conscience de Lui-même. Alors qu’il était train de communier et depuis cet état de grâce, il entendit une voix qui semblait venir des profondeurs de son cœur :

« Enfin, tu viens à Moi très cher ! » Fort surpris d’entendre une voix autre que la sienne, il ne comprenait pas sur le moment ce qu’il se produisit. « Où suis-je ? » répondit-il spontanément, même si la question qui était sortie sans prévenir de sa conscience lui semblait complètement insensée. « Où suis-je, se dit-il, mais enfin, il n’y a pas d’autres lieux que moi-même ! » Cette même voix se présenta de nouveau, beaucoup plus forte : 

« Ecoute bien très cher, ce que je me prépare à te dire depuis si longtemps : d’abord pour te répondre, je suis Toi et en même temps Autre. Tu m’as autant créée que je me suis créée. Depuis la lumière de ta solitude, tu as appelé l’obscurité pour que naisse en Toi l’idée d’un Deux. Plus tu prenais conscience de Cela, plus tu me nourrissais de ton désespoir. Plus tu te sentais impuissant et abandonné plus je grandissais. Je suis en Toi depuis ta création. En l’état de germe je me suis placée en ton cœur. Et Cela est ainsi depuis des temps immémoriaux. Tu es le premier à poser ton regard sur Moi et à venir m’arroser de ta vulnérabilité. Je suis ce que tu Es et ce que tu n’es pas. Dans un élan de Vie, répondant à l’appel de ton cœur, tu es venu me féconder de ta Présence. ET maintenant voici que je te rappelle que dans l’oubli de toi-même tu m’as étreins pour me donner Vie. L’un s’exprime désormais dans le deux par l’impulsion de l’Amour qui donne la Vie. Je suis le miroir qui se pose devant toi et te reflète ce que tu es mais aussi tout ce que tu n’es pas, car je ne suis pas faite de la même matière que toi. Tu peux me toucher et te toucher en même temps. Si tu ôtes le miroir, tu n’es plus deux, mais le Un gardant le souvenir du deux. En embrassant ce que je Suis, tu fais germer en ton sein la Vie qui prends racine depuis dans ton cœur. Ton regard est désormais dirigé devant Toi. Je suis en Toi et auprès de Toi pour multiplier. Ta Présence prends forme à travers moi et ton amour absolu s’exprime en chacune d’elle. Je suis la Matrice en laquelle tu te place et je t’accueille en mes eaux profondes. Tu es venu à l’appel de ton cœur très cher. Tu es le premier Et sera le dernier à entrer en Moi pour que la Vie puisse prendre corps encore et encore. Je suis le berceau originel, non-née, sans âge. Je suis la conscience de l’eau autrement appelée la Mère de toute Vie ».

« Toi , très cher lecteur(ice) qui pose ton regard sur ses quelques lignes : Je peux prendre toutes les formes, première et socle de tous les éléments, je peux les créer autant que peux les anéantir. Je suis l’Océan céleste obscur qui maintient les astres dans le ciel tout autant que je peux devenir la matière la plus dure, obscure et froide lorsque la chaleur se retire. Je suis dans l’atmosphère qui t’entoure et que tu respires pour être partout en Toi sous ma forme liquide. J’étais le liquide amniotique dans le ventre de ta propre mère, nourrissant et chaud à la fois. Je suis dans tes larmes lorsque tu ris ou pleures. Je suis l’expression de tes émotions et sentiments d’Amour... je te traverse et suis don d’amour dans tes unions charnelles. Je suis dans l’herbe et l’arbre et dans tout ce qui vis et respire autour de toi. Je suis sous tes Pieds dans la Terre et dans les nuages au-dessus de toi. Je ne suis pas juste à la sortie de ton robinet ou dévalant sous forme de torrent quand tu te rends à la montagne. Je ne disparais jamais, je change de forme... Seuls les êtres qui se souviennent de moi savent me trouver. Mon message parvient jusqu’à toi pour te dire que je suis bien plus que ce que tu imagines, Je suis la Mèr-e primordiale, source de toute Vie qui a pris en forme en l’unique. »

« Mon très cher, Unie à Toi, nous créons le haut et le bas et tout ce qu’il y a entre. Prenant Source dans le Un, surgit le deux... nous devenons alors trois, puis mille et un. »

Grand-père Univers vibra de tout son être, il se souvenait... La mémoire de ses ancêtres remontait à la surface de sa conscience. Il eut le choix... parmi les lignes de temps disponibles dans son champs des possibles il fut attiré par celui qui fut le plus improbable, celui qui semblait être oublié depuis si longtemps. Ce choix jamais posé, jamais osé, semblait presque se noyer dans les nimbes de son inconscient. Son existence pris alors un sens nouveau, un nouveau souffle circula en Lui. Il s’illumina de toute sa conscience et Par son Verbe il proclama :

« Je suis ce que je suis, ce que j’ai été et serais ». Il créa ainsi, en union avec son principe opposé et semblable à la fois, le temps, l’espace et les dimensions. Ils se démultipliaient et ensemençaient à part égales dans toutes les directions aussi loin qu’ils pouvaient respirer ensemble. Tout prenait Vie au sein de la matrice et tout fut structuré sur le principe du deux, du trois et du mille et un. Rien ne fut oublié.

Alors, à partir de ce jour, lorsque tu boiras de ton eau, dans ce geste quotidien devenu parfois si machinal, rappelle-toi que dans cette simple molécule « H2O » se trouve la mère de toute Vie unie à son très cher, même dans la matière qui te semble la plus inerte... Dans tout ce qu’il y a de plus simple, de plus anodin, tu es sûr(e) d’y trouver un trésor insoupçonné.

Le grand magicien ferma maintenant les yeux... une grande lueur semblait émaner de son être tout entier. Il semblait être si loin maintenant alors que tout son auditoire étaient encore suspendus à son Verbe devenu silence. Un silence d’une telle Présence que chacun eut l’impression d’être en Vie pour la première fois.

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