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Homme debout

mercredi 4 décembre 2019

De la culpabilité...

Permettez-moi une nouvelle mise en lumière, sur un sujet, qui aujourd'hui perdure encore et s'accroche à la polarité féminine : la culpabilité. Voici ce qui vient :

Le féminin porte en cœur un choix d'éternité
auquel la mémoire échappe :
le choix de la Vie.

Dans ce sacrifice, elle a tout abandonné jusqu'à elle -même,
pour que ce miracle puisse éclore.
De Vierge elle a revêtis la Noire, 
Du Paradis, elle a plongé en enfer,
se séparant à tout jamais de sa couronne
afin de la poser sur le berceau de la Vie.

Alors oui, depuis le commencement des temps,
Il y a ce quelque-chose, qui, endeuillé, la cherche.
Sous les pierres, dans les fonds marins, au sommet des montagne, dans les noirs donjons...
Il y a ce quelque-chose qui peste, la dénonce, l'émascule !!
Gonflé de frustrations et d'ignorance, il la pourchasse.
Et quand, enfin, il croit la retrouver dans le fond d'un regard,
il veut la posséder, la détenir, la garder à tout jamais !

Mais embrasée, attisée par un feu irrépressible,
animée par ce choix irrévocable, elle s'évade.
Sinueuse, changeante, cyclique, mystérieuse, libre !

Telle est la nature éternelle de ton féminin.

Si tu es culpabilisée, humiliée, accaparée, accusée,
Ecoute ton feu, il est la Vie qui te rappelle à ton serment éternel.
Va, avance, partout où tu seras détenue, ce n'est pas ta demeure.



dimanche 24 novembre 2019

De la Femme... primordiale

Toi qui lis ces quelques lignes, voici ce qu'est la nature de ton féminin :

Depuis le temps des ombres,
Je me suis manifestée.
Depuis le chaos j'ai surgis, je me suis accouchée,
A l'idée de l'équilibrage, je suis Venue.
Ténébreuse, j'aspire à épouser la Lumière.

Que croyais-tu ? 
Toi-même tu proviens de la Nuit du ventre de ta mère.

Tu me vois immaculée, vierge, pure ? 
Défais-toi de tes illusions dorées !

Je prends racine dans la boue visqueuse de l'inconnaissable,
J'ai épousé et traversé les royaumes déchus,
ce que tu appelles la nuit des temps est le berceau de mon enfance.

Tu te dis dans la matière, dans la densité ?
Tu es un Ange bien présomptueux !

Tu m'as longtemps pointé(e) du doigt avec un air dégoûté et dédaigneux
Et tu penses détenir la Vérité ?

Je viens te rappeler ta vraie nature, celle qui provient de Moi.
Je suis Ombre, Mystère, Puits sans fonds, 
Vertigineuse et insondable, voilà pourquoi, je me retrouve Dragon Terre-Assez.

Ah mais pourtant c'est un "Sein" qui a transpercé le cœur de ce vil animal !
Quelle magnifique mise en "Sein-e"...

Mais dis-moi... Ton Chevalier intérieur, n'essaie-t-il pas de jouer à Arthur,
N'ayant de cesse à tenter d'extraire son épée de la Terre ?

Nous sommes tous fourvoyés, genoux à Terre, implorons le Ciel !
Eh oui encore une fois, je suis l'oubliée, je suis la voilée, la Maudite...
Alors par le Feu tu as été mainte et mainte fois consumée, en mon honneur !

Alors tu restes suspendue aujourd'hui à ton féminin sacré, beau et vertueux,
Bien à l'abri de faire ma rencontre.

Pourtant je t'appelle à me rejoindre Femme... combien de temps à me fuir en y voyant inconvenance ou diablerie ?


Incandescente, inconstante, instinctive, noire, farouche, sexuelle, tempêtueuse,
Sage, Vivante, puissante, initiatrice, 
je n'aspire qu'à ton adoubement,
Épée au Ciel et non plus en Terre. 
Je convoite ton bassin, tes seins, ton Esprit;  
mes demeures promises. 
Je n'ai qu'une voie, celle de ton corps dans lequel je viendrais y déposer le trésor, 
celui que je garde depuis le tréfonds des commencements. 
Tu es Femme, 
tu en es l'héritière. 

Alors ouvre, tes pieds, tes jambes, ton sexe, tes hanches, ton ventre, ta poitrine, ton esprit... Abandonnes-toi à ce que tu fuis, à tes Peurs, à tes croyances, à tes propres duperies.
Tu ne peux plus faire la vierge et la pure sans passer par la noire et la possédée.
Sans Cela, comment peux-tu accueillir,
le soleil, la semence, l'immaculé
Ton aspirant et ton inspiré :
L'homme !

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jeudi 21 novembre 2019

Du silence... verbal

Vous connaissez sûrement d'adage qui dit : "La parole est d'argent, mais le silence est d'or"... ou bien "Tourner sa langue 7 fois dans la bouche avant de parler" Fondements même de la croyance populaire que se taire a plus de valeur que de parler.... Oui mais il y a parler et..... parler.... dire.... prononcer.... proclamer... divulguer...... énoncer...... causer..... murmurer......une belle quantité de mots modernes constitués autour de la communication verbale. Mais aucun n'évoque ce qu'est réellement le Verbe, cet OVNI, tant débattu dans le domaine de la spiritualité.


Dans son évangile, Jean écrit ses fameuses premières lignes  : "Au commencement était le verbe, et le verbe était Dieu..." Savez-vous que cette traduction française de l'araméen, puis de l'hébreu n'est pas tout à fait correcte. "MEMRA" en araméen ou l'équivalent en hébreu "DABAR" ne signifient pas dire, ou parler, mais plutôt l'acte de parler. Comme 'l'acte de dire' n'existe pas dans la langue française, le mot "Verbe" a été tout trouvé.



Et comme en occident, nous ne savons pas identifier ce qu'est  "l'acte de dire", nous confondons Verbe avec Parole, son, mots... alors ce que ce n'est pas du tout la même chose. Pourquoi cette confusion ? A priori, la parole, utilise des mots, donc un langage qui va servir à se faire comprendre, identifier, nommer, etc... La parole est projetée à l'extérieur de nous par un système complexe de résonance... dans un mouvement à sens unique intérieur--> extérieur. Quand nous parlons nous projetons depuis notre intérieur des sons, des mots, des phrases, qui ne servent qu'à identifier... de façon à se faire comprendre. Car si la parole n'existait pas, comment communiquer ma pensée de façon à ce qu'elle soit entendue et compréhensible par un interlocuteur (dans le meilleur des cas). 



Pour en revenir au Verbe, ou commence-t-il et ou se termine t-il ? Nous constatons juste par la langue française que nous en avons qu'une connaissance partielle, et que le verbe existe uniquement quand il commence à être prononcé....


N'est-il pas dit à la suite au tout début de l'évangile de Jean : "Il était au commencement en Dieu (le Verbe). Tout par Lui a été fait, et sans Lui n'a été fait rien de ce qui existe"...

Si je continue à traduire à travers le filtre de notre langue : "La parole était au commencement en Dieu, tout est créée par la parole (qui est en Dieu).... " Si je prends le sens correct du mot "Verbe", provenant de l'araméen et de l'hébreu  : "l'acte de parler..." cela change notre vision de ce texte sacré.

L'acte de parler, le verbe, ne serait plus du tout la parole ou le son.... qui en seraient la finalité.... et même pas d'ailleurs... parce que dans ces quelques lignes il s'agit de créer le Tout.

Le Verbe contiendrait tout, comme "Dieu" contient le Verbe.

Nous savons aujourd'hui qu'avant même de prononcer un mot, celui existe déjà dans le cerveau depuis quelques centièmes de secondes. ET cette "idée" de dire, qui arrive avant la parole, fait partie de la parole... et pourtant elle est créée dans le silence. Le son n'est que la matérialisation de mes idées qui ont été pré-construites, dans le but de les partager, de les transmettre à un interlocuteur censé les comprendre.

Et pourtant, en relisant ces quelques lignes de l'évangile, nous comprenons bien qu'il ne s'agit pas du tout d'un dialogue, ou d'un exposé ! 

Quelle dimension à ce fameux Verbe ? Ce verbe qui contient Dieu et inversement... Rien à voir avec la parole voire même le son qui n'en sont qu'un prolongement ! 

"En Lui (Le Verbe qui est Dieu) était la Vie, et la Vie est La lumière des hommes."

Voici ce qui suit dans les premières lignes du même évangile. 

Voyez ici comme la parole est bien plus que secondaire... Le Verbe est décrit comme être la Vie, ce qui anime tout ce qui est en Vie. 

Dans les textes sacrés de l'Inde, il est dit à peu près dit la même chose, qu'au commencement il y avait le son OM... Le son OM qui créa les Mondes. Que ce son ne s'est jamais arrêté depuis... que seul la méditation profonde, le silence intérieur, permet de le percevoir au-delà de tous les sons. Il est reconnu également depuis peu que l'Univers émet un son permanent, qu'il est possible "d'écouter" avec des appareils spécialisés, que le silence absolu n'existe pas. Que nous deviendront fous, si le son, même à un niveau quasi-inaudible n'existait plus. Même les sourds expliquent qu'ils entendent un son permanent, que le silence n'existe pas.

Alors que conclure de tout cela ? Le verbe semble s'étendre à l'infini est être tout à la fois, depuis le fin fond de l'Univers qui est perceptible à l'intérieur de Nous jusqu'à dans notre Souffle qui se prépare à émettre lui-même un son qui prends matière.

Le silence semble être finalement le support indéfectible pour que le Verbe puisse révéler toute sa dimension. C'est depuis le vide est le silence que le Verbe semble germer pour offrir ses fruits à Humain qui en est le prolongement dans la densité.

L'acte de parler semble être un pouvoir divin, qui d'un seul jet créée les mondes et la Terre. Mais est-ce bien de langage qu'il est ici question ? Bien sûr que non. D'ailleurs il est bien spécifié dans différentes sources de textes sacrés que le nom de Dieu est imprononçable.. Le verbe imprononçable ? Aussitôt tu le nommes, aussi soudainement il t'échappe, il disparaît et n'est plus, car il est sacré. Car ce qui est sacré ne se dit pas, non pas parce qu'il est secret; il se créée le "ça-créée".... 

Sachez que lorsque vous commencez à aspirer au sacré,
les voiles se déchirent
sur l'infini beauté,
 dénudée
 de tous espoirs, devoirs, vouloirs.

Sachez les amis,
Que le sacré n'a aucune résidence
ressemblance, ni descendance,
Dépouillé 
de toutes appartenances, cœurs rances et allégeances.

Sachez chers Cœurs,
Que le sacré n'existe pas, aucunement !
Point de corps, ni d'esprit, ni même le rien, encore moins.
Délivré
de toute apparences, vraisemblances ou carences.

Sachez chers pèlerins,
Que le sacré se ne trouve pas, non.
Sans maison, ni visage, pas même un seul de leur mirage,
Libre,
d'accomplissements, de couronnements et de parements.

S'en approcher, l'évoquer, l'effleurer...
Le désirer, le pressentir...

T'en faire brûler le Cœur d'Amour, embraser ton être...
Sacré Cœur du Cœur sacré,
Cœur caché,
qui se dérobe aussitôt je pense le rencontrer.

L'éternel présence absente,
qui te fait courir dans son immobilité,
Te fait vivre par son inexistence,
Respire malgré son interminable apnée !

Le ça-crée t'enseigne :
 le jour où tu me trouveras,
saches cher initié de la Vie,
que tout sera terminé pour toutes formes,
toutes Vies, toutes substances, tous embryons de concepts,
tous étincelles de matrice,
Car tu seras devenu le Suprême.

Voilà pourquoi dans ton esprit, cher enfant,
le mot sacré fait alliance avec le mot "tabou"
Car dans ton ardent désir de me rejoindre,
y réside avec la même force,
la peur viscérale de perdre la Vie par la Mort.
Sache ceci cher âme,

Crée dès lors que tu es en-Vie.

C'est Cela

Texte qui m'a été transmis cette année dans un précédent billet

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Transmission de l'enseignement sacré par le souffle et par le baiser

"La parole est d'argent et le silence est d'or"... Autrement dit la vérité ne peut que résider dans le silence, car aussitôt tu la prononces, aussi soudainement elle disparaît ou bien dépréciée dans un état altéré. La peinture ci-dessus, confondue par le baiser, est un acte initiatique puissant par lequel le Maître enseigne son élève par son souffle. Cette transmission n'était produite qu'envers les élèves les plus aptes à recevoir le souffle directement. Autrement, le Maître s'exprime qu'en parabole, le meilleur moyen de dissimuler la Vérité sans avoir besoin de la déprécier, puisque la parabole s'adapte à tout le monde, et tout le monde peut entendre ce qui lui convient de recevoir. Il existe également des Maîtres réalisés qui ne parlent pas et transmettent le verbe (la connaissance) par les yeux ou la présence (Bouddha). 

La parole est donc le véhicule du Verbe, Verbe qui est lui-même connaissance, vérité, absolu, indéfinissable.






jeudi 13 juin 2019

De la mort de la spiritualité...

La spiritualité telle que nous l'avons connu il y a encore peu de temps est sur son lit de mort. Beaucoup de personnes dites "éveillée" ou "consciente" en plein mal être n'ont pas encore réalisés cela. 

Beaucoup de ras-le-bol, d'arrêts nets, d'incompréhensions venant de personnes de ce monde dit de la spiritualité...

Je pense sincèrement que plus vite on aura compris que ceci est obsolète, que c'est mort, que nous avons tous dépassés "la pratique". Il est de temps de l'expérience en Soi-même. Nous n'avons plus besoin de tout cela.

Le temps des faux prophètes est à son apogée car nous manifestons cette réalité en restant tous dans cette torpeur de l'illusion. La pratique, la religion nous maintiennent à l'extérieur de nous-même, dans un faux-semblant qui aujourd'hui est dévastateur.

Qu'est de venu mon être intérieur, déserté de mon attention ? Eh bien c'est très simple, il est immature, frustré, en colère, désabusé, assoiffé. 

Avez-vous ne serait-ce qu'un instant été visité cet être pendant que vous étiez occupé à paraître, à proclamer vos vérités ? 

La réalité avec tout cela c'est que tout cela s'effondre et vous avec... Il ne reste que cet être intérieur, qui n'a pas eu le temps de grandir, d'être aimé, d'être reconnu.

La spiritualité est morte, elle vous a menée jusqu'aux portes de vous-même, elle n'a été qu'une voie, vous devriez y être à l'instant même, dans ce cœur, en train d'embrasser l'abandonné : votre humanité.




mercredi 22 mai 2019

De la Vie...

Hommage à la Vie,
Qui te traverse, qui nous explore,
Depuis le Ciel jusque dans tes cellules,
Elle vibre, serpente, pétille.

Elle est l'Amour en action,
Qu'il suffit d'embrasser, d'accueillir,
En tout temps et tout instant,
Il n'y a que Cela.

Nos cœurs, Ta coupe s'abreuvent
de cette source intarissable.
Nos corps, réceptacles parfaits,
ton temple, honorent Sa Présence.

Onde, Courant, Souffle, Lumière,
Qu'importe les noms que l'on te donne,
Tu es affranchie, libre,
ET je te rejoins.

Tu viens et repars,
Entretien le désir, la fureur de Toi,
ce feu, cet Or
Tant convoité.

Dieu, Mère Nature, Création, Univers,
Peu importe Qui tu Es,
C'est en acceptant de ne pas savoir
que tu as commencé à m'habiter totalement.


jeudi 18 avril 2019

De l'apocalypse...

Que vous en ayez conscience ou non, nous vivons actuellement une période extraordinaire ou tous les compteurs se remettent à zéro... Tout se retourne, s'inverse, s'effondre même. Certains appellent cette phase du temps, l'apocalypse, la fin des temps. Le temps de toutes les écroulements dans tous les sens du terme est arrivé, mais aussi de tous les possibles !

Un vertigineux basculement est en train de se produire. 

Le maître devient l'élève.... "les derniers seront les premiers" !

"Plus rien n'a de sens..." et heureusement ! Pourquoi y aurait-il une "norme", "un sens" à toute chose, un ordre défini ? La bascule bascule, les polarités (internes) s'inversent, Le chaos est bien aujourd'hui le seul maître que nous rencontrons (Shiva, Kali, etc...) La danse de la Vie se met en branle.

Tout un pan de notre histoire d'humain, s'écroule. Une synthèse nous est proposé avant de passer à la suite : On refait le même scénario catastrophe ou cette fois-ci avons-nous bien compris l'histoire ? 

Alors des masques tombent, tout autour de toi, peut-être aussi les tiens. A toi de le laisser aller ou d'essayer en vain de le remplacer sur ta figure mais malheureusement l'élastique est bien trop usé par le temps, ou de faire celui qui est étonné ou celui qui ne veut pas voir.

Jusqu'à aujourd'hui, qu'as-tu nourris en toi ? As-tu creusé un trou béant à la place de ton coeur ? Alors qu'as-tu nourris si ce n'est ton coeur ? Ton égo ? 

Oui ton égo. Ce n'est pas parce que tu pries tous les jours, que tu as fais tous les stages en développement personnel et spirituel, que tu maîtrises toutes les super techniques à la mode, que tu "canalises"... et j'en passe,  que tu as trouvé ton cœur.

Cela est je pense même la plus difficile des voies (spirituelle) qui puisse exister car la plus pernicieuse. Car dans le silence de ton désir l'égo enfle et s'arme..., le plus formidable déni dans ce monde c'est d'être tellement en quête de la lumière, de courir éperdument vers elle, et de plus percevoir son ombre qui grossi derrière Soi.

Ceci est une grande illusion bien sûr car au soleil couchant de notre ère, nos ombres sont devenues plus grandes que nous mêmes. Et dans la nuit que nous nous apprêtons à traverser, soit celui-ci nous dévore, soit la lampe de mon cœur s'illumine (l'ermite lame 9 du tarot). Car quand je suis illuminée du dedans je ne projette plus d'ombre, je n'ai plus d'attente de qui que ce soit.

Ton édifice s'écroule, tes fondations sont-elles assez solides ?

Il n'y a que les simplifiés qui entreront dans la chambre nuptiale de l'alchimie intérieure.

Autrement dit, les êtres qui ont choisis de nourrir le cœur, de prendre soin de leurs fondations. Ceux qui ont d'abord érodés patiemment les murailles de la peur, contrairement à ceux qui ont bâtis leur château de carte par-dessus dans une course à celui qui ira le plus haut. 

Si je te retire tes supers-pouvoirs que reste-t-il de toi ? Un être aigris et en colère ? C'est ton humanité qui est assoiffé. Avide de toi-même, tu deviens avide des Autres. C’est le triste constat. Qu'as-tu fait de ton corps, de tes émotions, de tes rêves ? Qu'as-tu fait de ton humanité ?

Le soleil incarné en le maître Jeshoua nous a jadis montré la voie. Rayonnez de l'intérieur, le paradis est là, en Vous (doigt pointé sur le coeur). En lui réside la Paix absolue, la force indestructible (Aahata), la seule Vérité. Quelle simplicité ! 

Alors où vas-tu, que fais-tu (loup y es-tu, hi hi hi) ? Tu décides de t'accrocher aux derniers pans de tes vieilles robes poussiéreuses ou tu ouvres les bras aux nouveaux possibles ? Car il est encore temps. 

Le temps du grand retournement intérieur est arrivé.

Le grand miroir s'inverse
plus de maîtres, plus de savoirs,
plus de haut ni de bas, 
ni de gauche, ni de droite
seul le cœur reste ce qu'il Est,
car il est le Centre, 
le milieu de la balance,
le point zéro.

En lui, aucuns désirs,
aucunes armes, aucunes possessions.

Réfugies-toi en Lui
Déposes-toi
Ressources-toi
Pendant que les temps cessent,
que les torrents
Les vents,
Les feux
te préparent un nouveau Monde.


En complément, un enseignement de François Breton :


























mercredi 17 avril 2019

Du sacré...

"Ne touchez pas à cela, c'est sacré !"

Confondez-vous le mot sacré avec le mot "tabou" ?........

Sachez que lorsque vous commencez à aspirer au sacré,
les voiles se déchirent
sur l'infini beauté,
 dénudée
 de tous espoirs, devoirs, vouloirs.

Sachez les amis,
Que le sacré n'a aucune résidence
ressemblance, ni descendance,
Dépouillé 
de toutes appartenances, cœurs rances et allégeances.

Sachez chers Cœurs,
Que le sacré n'existe pas, aucunement !
Point de corps, ni d'esprit, ni même le rien, encore moins.
Délivré
de toute apparences, vraisemblances ou carences.

Sachez chers pèlerins,
Que le sacré se ne trouve pas, non.
Sans maison, ni visage, pas même un seul de leur mirage,
Libre,
d'accomplissements, de couronnements et de parements.

S'en approcher, l'évoquer, l'effleurer...
Le désirer, le pressentir...

T'en faire brûler le Cœur d'Amour, embraser ton être...
Sacré Cœur du Cœur sacré,
Cœur caché,
qui se dérobe aussitôt je pense le rencontrer.

L'éternel présence absente,
qui te fait courir dans son immobilité,
Te fait vivre par son inexistence,
Respire malgré son interminable apnée !

Le ça-crée t'enseigne :
 le jour où tu me trouveras,
saches cher initié de la Vie,
que tout sera terminé pour toutes formes,
toutes Vies, toutes substances, tous embryons de concepts,
tous étincelles de matrice,
Car tu seras devenu le Suprême.

Voilà pourquoi dans ton esprit, cher enfant,
le mot sacré fait alliance avec le mot "tabou"
Car dans ton ardent désir de me rejoindre,
y réside avec la même force,
la peur viscérale de perdre la Vie par la Mort.
Sache ceci cher âme,

Crée dès lors que tu es en-Vie.

C'est Cela










Humain, Je Suis

Je suis fille et fils de la Terre et du Ciel,

Sur Terre, j'ai en toute liberté choisis mes parents ou  les personnes reconnus comme tels (prénoms et noms)

Qui m'ont acceptés de m'accueillir en leur sein. Eux-mêmes par leurs parents respectifs ou reconnus comme tels.

J'ai moi-même été désigné(e) par l'âme de (noms des enfants) ou enfants de coeur ......
que j'ai acceptés et accueillis dans ma maison et dans mon coeur.
Je reconnais aujourd'hui avoir choisis délibérément ce cercle idéal d'expérience, y compris, le pays d'accueil, son climat, son état d'évolution, et ses coutumes, cette famille, cette Terre qui me permettent idéalement de réaliser mes aspirations d'âme.

Sur cette Terre, en tant qu'humain, je m'inscris également dans une autre grande famille réunissant plusieurs règnes tels que les animaux (enseignants), les végétaux (guérissant) et les minéraux (me portant).

Mon corps que j'habite est composé de tous les éléments du Ciel et de la Terre.

De ce ciel mon âme provient, y reste, et y reviendra. Je m'inscris également dans cette famille galactique des étoiles, des planètes et de l'Univers entier, de tous les êtres invisibles vivant sur les autres plans et de ses créateurs et leurs créateurs.

Depuis l'esprit qui pense les mondes jusque dans les plus infimes cellules de mon corps, il n'y a pas de différences, ni de temps, ni d'espace, aucune séparation.

Tout est parfait et juste dans tous les instants de mon existence.

J'honore mes ancêtres, les enfants qui me font suite, les règnes qui m'entourent, les éléments qui composent ma chair, les êtres de l'au-delà, l'Univers entier et les grands architectes de tous les mondes.

Je m'honore enfin car j'ai le courage et le désir d'accompagner ce souffle qui m'habite jusque dans la matière la plus dense afin que la vie puisse s'y infiltrer et animer le grand cœur de l'Humanité.

Je suis exactement à la place idéale pour ma réalisation et de tout ce qui me pénètre et m'entoure.

Je suis Cela.




lundi 7 janvier 2019

De 2019...

Bonne et heureuse année 2019 !


2018 nous a demandé d'écouter et de suivre notre cœur. Ce n'est jamais la voie la plus facile, car elle demande de prendre de la hauteur afin de passer au-dessus des obstacles liés à nos propres croyances. Vous avez suivi votre cœur telle une balise dans la nuit, vous faisant même vivre par-foi des véritables épreuves de FOI.


2019 nous demande la confirmation de ce choix de cœur... Il est de l'engagement ou du ré-engagement, d'un enracinement profond. Cette nouvelle année est une année 3. Ce chiffre représente la créativité, la mise en oeuvre. Mais sans enracinement dans ses profondeurs, les projets n'ont pas assez de fondations pour voir le jour.

Qui dit enracinement, dit entrer dans ses terres intérieures et donc oui il est possible d'y trouver en premier lieu des mémoires ignorées, refoulées, personnelles ou universelles. Le travail a d'ailleurs déjà commencé depuis le mois dernier depuis la nouvelle lune de Décembre. Il est véritablement question d'aller plus loin dans nos pardons intérieurs. 

C'est un peu à l'image d'un racine qui ayant épuisé les ressources de la Terre de surface, est contrainte de percer très méticuleusement une strate rocailleuse pour accéder à d'autres terres, plus riches, afin de pouvoir croître à nouveau et s'élargir.

C'est aussi par ailleurs se donner plus de chance de rencontrer les racines des arbres voisins, de communier, de partager, de co-créer... Le 3 est aussi le chiffre de la communication, du lien à l'autre.

La notion d'engagement précédemment citée est très importante car elle est l'axe vertical qui pousse mes racines vers le bas et me confère assise et force. Quel que soient les choix que j'ai pu faire en 2018, cette nouvelle année, déjà très exigeante vous demande de les poser en Soi.


Au regard de tous les mouvements extérieurs qui se produisent depuis quelques temps, comprenez bien que plus le vent est fort, plus je dois aller chercher dans mes profondeurs pour y trouver nourriture, puissance, sérénité. Rester droit, vrai. Les vieilles feuilles désuètes seront emportées mais mon axe et mon essence restent intacts et d'autant plus apparents.

Accepter la lenteur, le silence et la communion véritable avec Soi et les Autres. 

Une nouvelle marche nous conduisant vers nous-même et sa fructification...



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